musique a votre gout
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L?heure est arrivée, tu vas t?en aller
Tout s?arrête pour moi, tout se lamente en vain
Tout est triste, tout pleure, mon c?ur saigne
Hier sauvé in extremis par l?amour
Aujourd?hui attristé par l?amer désamour
Et cent fois je me souviens de notre histoire?
Le temps de t?aimer, d?être avec toi, de sentir ta présence,
La vie m?avait paru plus agréable, moins monotone, le temps moins lent ;
Le temps de t?aimer je me suis senti moins seul, moins inutile, moins absent.
Et c?est de ça que je voudrais me souvenir.
C?est ça que jamais je n?oublierais.
Quoiqu?il arrive, souviens toi que tout ce que je t?écris ou t?ai déjà écrit,
Tout ce que je te dis ou t?ai déjà dit,
Je le pensais sincèrement au moment où je le disais ou l?écrivais.
Et quoique j?en pense aujourd?hui, quoique que j?en penserais demain,
Ça n?aura plus d?importance.
L?important c?est ce que je pensais au moment où je l?écrivais ou le disais.
Hier encore je voyais le soleil qui brillait,
J?entendais la musique suave des oiseaux qui chantaient,
J?admirais tes yeux qui pétillaient de bonheur,
Je restais dans l?extase quand ton sourire se répandait autour de moi.
Aujourd?hui je ne vois plus que le ciel qui s?assombrit,
Je n?entends plus que les soupirs
Et les cris de mon c?ur qui a peur d?être sans toi à nouveau ;
Je vois avec tristesse tes yeux qui n?ont plus leur éclat d?antan,
Je reste dans la douleur quand ton sourire devient forcé et se fige sur tes lèvres pulpeuses.
Tu sais, ce qui me tue c?est de devoir continuer à chercher ailleurs
Tout ce que je rêvais trouver en une femme et que j?ai trouvé en toi.
Je sais qu?il y a peu de chance de trouver ce que je cherche là où je vais,
Mais je continuerais à chercher .
Tu ne me laisses pas le choix.
Peut-être qu?au moins je me trouverais dans cette quête sans fin?
Grâce à toi j?ai vécu des moments exceptionnels.
Pour toi, j?étais près à tout faire pour voir le sourire sur ton visage
Et savourer l?infini plaisir que me procurait chaque seconde à tes côtés.
Si tu m?avais demandé de t?offrir la lune,
J?aurais essayé de la décrocher pour toi,
Même si je sais qu?il est presque impossible d?y arriver.
Personne avant toi ne m?avait donné des ailes
Pour espérer atteindre des telles hauteurs !
Tu m?as apporté gracieusement l?étonnement, la surprise, l?émotion ;
Tu as rallumé le soleil dans mon ciel jadis truffé de nuages géants et sombres ;
Tu m?as sauvé du déluge ;
Tu m?as redonné la vie?
Mon c?ur est brisé, ma douleur est indéfinissable.
Je ne trouve pas assez de mots pour la décrire.
Peut-être qu?aucun mot, aucun vers, aucune complainte ne saurait la peindre.
Les larmes ne peuvent suffirent, les mots ne peuvent rien dire?
Seul peut-être le silence pourrait la chanter?
Dans les fouillis, les lacis de mes pensées portées vers toi
Dans les gribouillis des errances de ma plume, de mon cri, de mon c?ur cramoisi de douleur
Dans les cendres encore chaudes des brûlis de mon bonheur qui se dissipe avec toi
Dans les ultimes baisers que mes lèvres frémissantes aimeraient couvrir ton corps gracile
Dans nos ultimes étreintes rêvées
Dans les larmes sourdes, invisibles, intarissables de mes yeux humides
Dans les taillis de mes aveugles espoirs qui dans leur délire veulent croire à l?impossible
Dans mon silence assourdissant
Puisse-tu pouvoir lire, deviner, sentir mon désarroi,
Ma peine, mes regrets, mes plus beaux souvenirs de toi, de nous, de ma vie?
Tu t?en vas là-bas où je ne suis pas
Tu me laisses là sans toi et, hélas, je vois partir tes pas
Les battements sauvages de mon c?ur sonnent le glas de ma ferveur,
De ma lueur entre vie et trépas?
Sans toi mon astre s?éteint
Et peut-être ne survivrais-je pas longtemps aux ténèbres qui me guettent déjà.
Te voir t?en aller transperce ma chair comme les fracas de verres volant en éclats.
Il fait à présent froid en moi,
Mon c?ur se gèle sans toi
Le brouillard m?empêche de voir plus loin.
Le frimas retombe sur mes cheveux en folie,
Sur mes plaies ouvertes et ensanglantées.
Ma douleur décuple et me torture.
Effacée cette fresque de bonheur
Sur la presqu?île de notre amour, de notre idylle que je croyais éternelle
Comme nous, immortels?
Ma déception est grande.
La brèche en moi est profonde.
Je suis déchiré par l?idée de ne plus te revoir.
Je suis malade à l?idée de te perdre à jamais
Et de ne plus pouvoir te dire : je t?aime?
Je suis mille fois déçu?
Mais sache simplement, ô toi mon soleil qui disparaît au couchant,
O toi la mélodie qui m?abandonne aux bruits de ce monde
Tu resteras ma plus belle déception? |
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